DE MICHAEL McDOWELL

L’histoire d’une famille,
d’une ville, et des rivières
qui façonnent leurs vies.

de michael mcdowell

L’histoire d’une famille,
d’une ville, et des rivières
qui façonnent leurs vies.

Bienvenue à Perdido ! Venez découvrir ce coin tranquille de l’Alabama aux rues cossues, gouverné par de riches familles, et qui doit tout à ses rivières. Des rivières généreuses, mais aussi dangereuses, qui donnent et qui prennent. Voyez-les bouillonner au pied des maisons, entendez leur écho dans le bourdonnement des scieries, sentez-les perturber le cours paresseux de la vie…

Ces flots boueux, capables de vous aspirer par le fond et de ne jamais rendre votre corps, cachent des mystères insondables. Qui sait ce qui se passe la nuit, quand les manigances s’apaisent, quand l’argent dort enfin, et que les ambitions se sont tues ?

Et qui est cette Elinor Dammert, jeune beauté aux cheveux ocre, merveilleusement apparue un jour de crue, et qui vient perturber l’équilibre en place ? Que dissimule-t-elle derrière son sourire affable ? Et quel lien étrange entretient-elle avec la Perdido ?

Plongez dans Blackwater, une fresque épique qui couvre cinquante années de l’existence d’une famille tout sauf ordinaire, ses histoires, ses alliances, ses plans machiavéliques pour conserver le pouvoir. Partagez avec elle les combats et les surprises que lui réserve le destin, les morts soudaines et les événements inexplicables. À travers six épisodes endiablés, découvrez une saga familiale à l’atmosphère surnaturelle unique.

Au-delà des manipulations et des rebondissements, de l’amour et de la haine, Michael McDowell (1950-1999), co-créateur des mythiques Beetlejuice et L’Étrange Noël de Monsieur Jack, et auteur d’une trentaine de romans, réussit avec Blackwater à bâtir une série de six romans aussi addictifs que du Stephen King dans une atmosphère mystérieuse et fascinante.

Bienvenue à Perdido ! Venez découvrir ce coin tranquille de l’Alabama aux rues cossues, gouverné par de riches familles, et qui doit tout à ses rivières. Des rivières généreuses, mais aussi dangereuses, qui donnent et qui prennent. Voyez-les bouillonner au pied des maisons, entendez leur écho dans le bourdonnement des scieries, sentez-les perturber le cours paresseux de la vie…

Ces flots boueux, capables de vous aspirer par le fond et de ne jamais rendre votre corps, cachent des mystères insondables. Qui sait ce qui se passe la nuit, quand les manigances s’apaisent, que l’argent dort enfin, et que les ambitions se sont tues ?

Qui est cette Elinor Dammert, jeune beauté aux cheveux ocre, apparue un jour de crue, et qui vient perturber l’équilibre en place ? Que dissimule-t-elle derrière son sourire et ses manières irréprochables ? Et quel lien étrange entretient-elle avec la Perdido ?

Plongez dans Blackwater, une fresque épique qui couvre cinquante années de l’existence d’une famille tout sauf ordinaire, ses histoires, ses alliances, ses plans machiavéliques pour conserver le pouvoir. Partagez avec elle les combats et les surprises que lui réserve le destin. À travers six épisodes endiablés, découvrez une saga avec une touche de surnaturel et un soupçon d’horreur.

Au-delà des manipulations et des rebondissements, de l’amour et de la haine, Michael McDowell (1950-1999), co-créateur des mythiques Beetlejuice et L’Étrange Noël de Monsieur Jack, et auteur d’une trentaine de romans, réussit avec Blackwater à bâtir une série de six romans aussi addictifs que du Stephen King dans une atmosphère mystérieuse et fascinante.

UNE ÉPIQUE SAGA ÉDITORIALE

De janvier à juin 1983, Michael McDowell décide de publier chaque mois un épisode d’une fresque familiale étalée sur plusieurs générations : Blackwater, une grande œuvre en six livres « habitée par un souffle romanesque qui balaie tout sur son passage » et entraîne les lecteurs dans une danse de personnages aussi complexes que captivants. C’est un tel succès que le procédé inspirera Stephen King (l’un des premiers admirateurs de McDowell) pour la publication de La Ligne verte, dix ans plus tard.

En 2022, inédit à ce jour en français, Blackwater, ­traduit par Yoko Lacour et Hélène Charrier, et édité par Monsieur Toussaint Louverture, paraîtra – afin de respecter l’intention originelle de son auteur – d’avril à juin, à raison d’un volume tous les quinze jours, au format poche, dans une fabrication exceptionnelle.

Blackwater II , LA DIGUE

Blackwater III , LA MAISON

Blackwater IV , LA GUERRE

Blackwater V, LA FORTUNE

Blackwater VI , PLUIE

Traduction de l’anglais (États-Unis)
par Yoko Lacour et Hélène Charrier.
Illustrations de couvertures de Pedro Oyarbide.
10,8 x 16,5 centimètres
260 pages   8,40 euros

Imaginés par Monsieur Toussaint Louverture, dessinés par Pedro Oyarbide, imprimés par Print System à Bègles puis façonnés par Firmin Didot à Evreux, les différents tomes de Blackwater sont de petites merveilles à la croisée des chemins.

Autant inspirés par Hetzel, que les jeux de cartes ou les tatouages, nous avons voulu créer des livres un peu fantasmatiques, une version toute personnelle des pulps, qui ne ressembleraient à aucun autre livre tout en faisant penser à tous. Chaque couverture est le résultat de très nombreuses heures de travail, que ce soit pendant sa conception ou son impression.

Elles sont toutes les six différentes mais toutes unies par un même processus de fabrication. Impression offset suivie d’une dorure noire puis d’une dorure dorée et enfin d’un gaufrage pour donner du relief et mieux capter la lumière.


Nous avons voulu créer des livres qui vous donnent instantanément envie de les saisir, pour que rien ne vous empêche de vous plonger dans l’univers que Michael McDowell a su créer.

De janvier à juin 1983, Michael McDowell (auteur d’une trentaine de romans) décide de publier chaque mois un épisode d’une fresque familiale étalée sur plusieurs générations : Blackwater, une grande œuvre en six livres habitée par un souffle romanesque qui balaie tout sur son passage et entraîne les lecteurs dans une danse de personnages aussi complexes que captivants. C’est un tel succès que le procédé inspirera Stephen King (l’un des premiers admirateurs de McDowell) pour la publication de La Ligne verte, dix ans plus tard.

En 2022, inédit à ce jour en français, Blackwater, ­traduit par Yoko Lacour et Hélène Charrier, et édité par Monsieur Toussaint Louverture, paraîtra – afin de respecter l’intention originelle de son auteur – d’avril à juin, à raison d’un volume tous les quinze jours, au format poche, dans une fabrication exceptionnelle.

BLACKWATER
L’ÉPIQUE SAGA DE LA FAMILLE CASKEY

Blackwater I
LA CRUE

Blackwater II
LA DIGUE

Blackwater III
LA MAISON

Blackwater IV
LA GUERRE

Blackwater V
LA FORTUNE

Blackwater VI
PLUIE

Traduction de l’anglais (États-Unis)
par Yoko Lacour et Hélène Charrier.
Illustrations de couvertures de Pedro Oyarbide.
10,8 x 16,5 centimètres
260 pages   8,40 euros

Imaginés par Monsieur Toussaint Louverture, dessinés par Pedro Oyarbide, imprimés par Print System à Bègles puis façonnés par Firmin Didot à Evreux, les différents tomes de Blackwater sont de petites merveilles à la croisée des chemins.

Autant inspirés par Hetzel, que les jeux de cartes ou les tatouages, nous avons voulu créer des livres un peu fantasmatiques, une version toute personnelle des pulps, qui ne ressembleraient à aucun autre livre tout en faisant penser à tous. Chaque couverture est le résultat de très nombreuses heures de travail, que ce soit pendant sa conception ou son impression.

Elles sont toutes les six différentes mais toutes unies par un même processus de fabrication. Impression offset suivie d’une dorure noire puis d’une dorure dorée et enfin d’un gaufrage pour donner du relief et mieux capter la lumière.

Nous avons voulu créer des livres qui vous donnent instantanément envie de les saisir, pour que rien ne vous empêche de vous plonger dans l’univers que Michael McDowell a su créer.

« Pour redécouvrir le pur plaisir de lire. » — Le Figaro

« “Je ne me sens pas très bien”, tremble Annie Bell, la femme pasteur confrontée à cette brutale apparition. Nous, si : on veut rester à Perdido, vivre longtemps parmi les monstres, les manigances et les fables mystérieuses de cet imposant (et addictif) roman-feuilleton, tandis qu’en arrière-plan le monde réel poursuit sa course si tristement banale. » — Le Canard Enchaîné

« Il y a des occasions manquées parfois. La dernière de mon côté? Ne pas avoir pu vous parler de Michael McDowell plus tôt, et de son chef-d’œuvre Blackwater. Après des décennies d’attente, il est enfin traduit en français ! Alors je n’ai qu’un conseil : ruez-vous dessus ! Ces six tomes sont autant de pages que vous ajouterez à votre livret de famille de lectrice/lecteur. Parce que ces personnages, je peux vous le promettre, ils vont devenir des proches, vos frères et sœurs d’encre pendant un petit moment. Leur chronique familiale est merveilleuse. Riche, triste, belle, surprenante. Humaine. Une saga rare, d’un auteur qui avait un talent fou pour faire du passionnant en restant simple, efficace. Un génie litteraire ? Probablement. Cette publication est enfin un manque comble aux rayons de nos précieuses bibliothèques, et surtout à ceux de notre âme. Cerise sur le gâteau, l’édition est sublime, que les éditions de Monsieur Toussaint Louverture en soient louées ! » — Maxime Chattam

« À la façon d’un fleuve, le style de Michael McDowell coule de source, et il ne lui faut pas plus d’une dizaine de pages pour nous plonger dans ce petit monde. Morts (plus ou moins naturelles), mariages, naissances, maladies, luttes de pouvoir et d’influence, Michael McDowell tisse une fascinante histoire de transmission à rebours des conventions. » — Elle


« Métamorphoses et fantômes ne sont que quelques-uns des ressorts fantastiques qui irriguent ici le réalisme de surface, drapant de bout en bout Blackwater d’une inquiétante, délicieuse, irrésistible étrangeté. » — Télérama

« Cette fresque intensément romanesque bouleverse, effraie, fascine et transporte. Ses personnages féminins en particulier, se révèlent inoubliables. Des heures de lectures intenses au cœur de la contrée imaginaire de Perdido. » — Lire

« Son style n’a rien de banal, qui mélange avec audace des images frappantes, un humour noir nourri par son regard acerbe sur les mœurs et des hallucinations effrayantes. » — Les Inrocks

« Michael McDowell se souciait fort peu de la postérité. Il se targuait d’être un “écrivain commercial”, un “artisan” dont le style était guidé par la recherche de clarté et de précision. Son dessein était aussi humble qu’ambitieux : procurer du plaisir aux lecteurs. Force est de constater que celui-ci demeure inentamé au fil des ans. Blackwater, c’est le plaisir retrouvé du roman-feuilleton. » — Le Monde

« Blackwater insuffle une atmosphère étrange aux habituels complots et rebondissements d’une saga. Le temps de six tomes composés d’une plume habile et légèrement ironique, le récit balaye bien des thèmes : la condition féminine, le carcan des traditions, la suprématie de la nature, mais aussi les inégalités de classe, avec le quotidien des domestiques noirs. » — L’Obs

« Un patelin de l’Alabama irrigué de rivières dangereuses, une riche famille pas très ordinaire, des histoires d’amour et de haine, des luttes de pouvoir, des morts soudaines, des hallucinations, un peu d’effroi et, surtout, cette jeune beauté aux cheveux d’ocre. Intense, fascinant, Blackwater crève les pages. » — Le Point

« Ça y est, j’ai terminé le tome 6 et je suis désemparé. Il y aurait pu y avoir 6 tomes de plus, ça ne m’aurait pas dérangé. J’ai dévoré cette fresque comme un bras d’enfant. J’ai adoré comme le fantastique et l’horreur sont savamment distillés pour appuyer les bouleversements émotionnels du récit et non comme des événements vides de sens. L’ensemble est habité par un souffle romanesque qui balaie tout sur son passage. Je suis trop triste que ce soit fini. Vivement que je vieillisse, que j’oublie ces livres, pour pouvoir les relire avec le même enthousiasme. » — Grégoire Courtois, auteur et libraire

« Blackwater de Michael McDowell est son œuvre la plus étoffée, la plus luxuriante, des brassées de fleurs étranges liées entre elles par une racine certes nourricière mais aussi tordue, celle de la famille. Aux lecteurs découvrant pour la première fois la famille Caskey : savourez ces sombres fleurs, leur parfum est entêtant et peut-être toxique, mais doux avec des notes de brise du Sud et d’argile rouge venue du fond de la Perdido. On pourrait s’y noyer… » — Poppy Z. Brite, auteur

« Il y a des occasions manquées parfois. La dernière de mon côté? Ne pas avoir pu vous parler de Michael McDowell plus tôt, et de son chef-d’œuvre Blackwater. Après des décennies d’attente, il est enfin traduit en français ! Alors je n’ai qu’un conseil : ruez-vous dessus ! Ces six tomes sont autant de pages que vous ajouterez à votre livret de famille de lectrice/lecteur. Parce que ces personnages, je peux vous le promettre, ils vont devenir des proches, vos frères et sœurs d’encre pendant un petit moment. Leur chronique familiale est merveilleuse. Riche, triste, belle, surprenante. Humaine. Une saga rare, d’un auteur qui avait un talent fou pour faire du passionnant en restant simple, efficace. Un génie litteraire ? Probablement. Cette publication est enfin un manque comble aux rayons de nos précieuses bibliothèques, et surtout à ceux de notre âme. Cerise sur le gâteau, l’édition est sublime, que les éditions de Monsieur Toussaint Louverture en soient louées ! » — Maxime Chattam

« À la façon d’un fleuve, le style de Michael McDowell coule de source, et il ne lui faut pas plus d’une dizaine de pages pour nous plonger dans ce petit monde. Morts (plus ou moins naturelles), mariages, naissances, maladies, luttes de pouvoir et d’influence, Michael McDowell tisse une fascinante histoire de transmission à rebours des conventions. » — Elle

« Métamorphoses et fantômes ne sont que quelques-uns des ressorts fantastiques qui irriguent ici le réalisme de surface, drapant de bout en bout Blackwater d’une inquiétante, délicieuse, irrésistible étrangeté. » — Télérama

« Cette fresque intensément romanesque bouleverse, effraie, fascine et transporte. Ses personnages féminins en particulier, se révèlent inoubliables. Des heures lectures intenses au cœur de la contrée imaginaire de Perdido. » — Lire

« Son style n’a rien de banal, qui mélange avec audace des images frappantes, un humour noir nourri par son regard acerbe sur les mœurs et des hallucinations effrayantes. » — Les Inrocks

« Michael McDowell se souciait fort peu de la postérité. Il se targuait d’être un “écrivain commercial”, un “artisan” dont le style était guidé par la recherche de clarté et de précision. Son dessein était aussi humble qu’ambitieux : procurer du plaisir aux lecteurs. Force est de constater que celui-ci demeure inentamé au fil des ans. Blackwater, c’est le plaisir retrouvé du roman-feuilleton. » — Le Monde

« Blackwater insuffle une atmosphère étrange aux habituels complots et rebondissements d’une saga. Le temps de six tomes composés d’une plume habile et légèrement ironique, le récit balaye bien des thèmes : la condition féminine, le carcan des traditions, la suprématie de la nature, mais aussi les inégalités de classe, avec le quotidien des domestiques noirs. » — L’Obs

« Un patelin de l’Alabama irrigué de rivières dangereuses, une riche famille pas très ordinaire, des histoires d’amour et de haine, des luttes de pouvoir, des morts soudaines, des hallucinations, un peu d’effroi et, surtout, cette jeune beauté aux cheveux d’ocre. Intense, fascinant, Blackwater crève les pages. » — Le Point

« Ça y est, j’ai terminé le tome 6 et je suis désemparé. Il y aurait pu y avoir 6 tomes de plus, ça ne m’aurait pas dérangé. J’ai dévoré cette fresque comme un bras d’enfant. J’ai adoré comme le fantastique et l’horreur sont savamment distillés pour appuyer les bouleversements émotionnels du récit et non comme des événements vides de sens. L’ensemble est habité par un souffle romanesque qui balaie tout sur son passage. Je suis trop triste que ce soit fini. Vivement que je vieillisse, que j’oublie ces livres, pour pouvoir les relire avec le même enthousiasme. » — Grégoire Courtois, auteur et libraire

« Blackwater de Michael McDowell est son œuvre la plus étoffée, la plus luxuriante, des brassées de fleurs étranges liées entre elles par une racine certes nourricière mais aussi tordue, celle de la famille. Aux lecteurs découvrant pour la première fois la famille Caskey : savourez ces sombres fleurs, leur parfum est entêtant et peut-être toxique, mais doux avec des notes de brise du Sud et d’argile rouge venue du fond de la Perdido. On pourrait s’y noyer… » — Poppy Z. Brite, auteur

Né en 1950 dans le sud de l’Alabama, Michael McDowell puisera tout au long de sa carrière dans ses racines pour nourrir son œuvre.

Il entre à Harvard  pour devenir enseignant de littérature et écrit une thèse qui porte sur l’attitude des Américains envers la mort à la fin du XIXe siècle ; il est fasciné par celle-ci et collectionne les artefacts mortuaires les plus variés : cercueils d’enfants, photographies de corps embaumés, broches mortuaires… Il en possède plus de 1600.

Même s’il essuie de nombreux refus pour ses premiers livres et scénarios, il se lance pleinement dans l’écriture et parvient à publier The Amulet, en 1977.

Écrivain industrieux et prolifique – chaque matin il se lève et tape plusieurs milliers de mots –, démarre alors pour lui une période faste où en à peine dix ans, il publie plus d’une trentaine de romans dans différents genres (polar, horreur, historique…)

En 1983, son œuvre majeure et aussi la plus autobiographique, la saga familiale Blackwater, est publiée à raison d’un volume par mois de janvier à juin.

Le succès est au rendez-vous et il commence rapidement à travailler pour la télévision, écrivant entre autres des scénarios pour la série de George Romero, Tales From the Darkside.

En 1988, il écrit puis scénarise son histoire la plus célèbre, Beetlejuice. La collaboration avec Tim Burton se poursuit par l’écriture (à partir d’un poème de Burton) et l’adaptation de L’Étrange Noël de Monsieur Jack, en 1993.

Néanmoins, ils connaissent un différend créatif, et Tim Burton transforme son film en comédie musicale.

En 1994, Michael McDowell est diagnostiqué séropositif et, mis sous trithérapie, il revient – avec son compagnon Laurence Senelick – vivre à Medford dans le Massachusetts où il enseigne l’écriture de scénarios à l’Université de Boston et à celle de Tufts.

Deux ans plus tard, il signe le scénario de l’adaptation du roman de son ami Stephen King, La Peau sur les os. Courant 1998, la trithérapie ne fait plus effet.

Il meurt le 27 décembre 1999, laissant derrière lui de nombreux projets. Tabitha King achèvera d’ailleurs l’écriture de l’un de ses romans, Calliope, publié à titre posthume en 2006.

« J’écris pour que des gens puissent lire mes livres avec plaisir, qu’ils aient envie d’attraper un de mes romans, qu’ils passent un bon moment sans avoir à lutter. »

Né en 1950 dans le sud de l’Alabama, Michael McDowell puisera tout au long de sa carrière dans ses racines pour nourrir son œuvre.

Il entre à Harvard  pour devenir enseignant de littérature et écrit une thèse qui porte sur l’attitude des Américains envers la mort à la fin du XIXe siècle ; il est fasciné par celle-ci et collectionne les artefacts mortuaires les plus variés : cercueils d’enfants, photographies de corps embaumés, broches mortuaires… Il en possède plus de 1600.

Même s’il essuie de nombreux refus pour ses premiers livres et scénarios, il se lance pleinement dans l’écriture et parvient à publier The Amulet, en 1977.

Écrivain industrieux et prolifique – chaque matin il se lève et tape plusieurs milliers de mots –, démarre alors pour lui une période faste où en à peine dix ans, il publie plus d’une trentaine de romans dans différents genres (polar, horreur, historique…)

En 1983, son œuvre majeure et aussi la plus autobiographique, la saga familiale Blackwater, est publiée à raison d’un volume par mois de janvier à juin.

Le succès est au rendez-vous et il commence rapidement à travailler pour la télévision, écrivant entre autres des scénarios pour la série de George Romero, Tales From the Darkside.

En 1988, il écrit puis scénarise son histoire la plus célèbre, Beetlejuice. La collaboration avec Tim Burton se poursuit par l’écriture (à partir d’un poème de Burton) et l’adaptation de L’Étrange Noël de Monsieur Jack, en 1993. Néanmoins, ils connaissent un différend créatif, et Tim Burton transforme son film en comédie musicale.

En 1994, Michael McDowell est diagnostiqué séropositif et, mis sous trithérapie, il revient – avec son compagnon Laurence Senelick – vivre à Medford dans le Massachusetts où il enseigne l’écriture de scénarios à l’Université de Boston et à celle de Tufts.

Deux ans plus tard, il signe le scénario de l’adaptation du roman de son ami Stephen King, La Peau sur les os. Courant 1998, la trithérapie ne fait plus effet.

Il meurt le 27 décembre 1999, laissant derrière lui de nombreux projets. Tabitha King achèvera d’ailleurs l’écriture de l’un de ses romans, Calliope, publié à titre posthume en 2006.

« J’écris pour que des gens puissent lire mes livres avec plaisir, qu’ils aient envie d’attraper un de mes romans, qu’ils passent un bon moment sans avoir à lutter. »

Est-ce que Blackwater a déjà été publié en France ?
Non, il ne s’agit pas d’une réédition, c’est la toute première fois que cette œuvre a été traduite et publiée en français (la publication originale aux États-Unis date de 1983).

Pourquoi les publier tous les 15 jours ?
Pour respecter le désir originel de Michael McDowell de publier Blackwater en épisodes, comme un feuilleton.

En quoi s’agit-il d’«une épique saga familiale» ?
Il s’agit du sous-titre original du livre voulu par Michael McDowell, et nous pensons qu’il est parfaitement adapté, puisque Blackwater est une fresque qui possède en son cœur un personnage extraordinaire dans le sens de merveilleux (ce qui est le propre de tout roman épique). 

Pourquoi les publier directement au format poche ?
À nouveau, il s’agit de suivre l’idée originelle de Michael McDowell qui ne voulait aucun frein entre le livre et son lecteur. Donc, quoi de plus simple à se procurer qu’un poche, quoi de plus simple à transporter et à lire partout. À noter que le format des Blackwater est un tout petit peu moins haut que les poches actuels.

Dans quel ordre doit-on lire Blackwater ?
Il est impératif de suivre l’ordre des numéros, même si les épisodes ont une certaine autonomie il s’agit néanmoins d’une grande fresque.

J’ai lu le premier tome et je ne comprends pas l’engouement ?
Blackwater fonctionne comme une série, le premier tome est en quelque sorte un «pilote». Il pose son ambiance bien particulière, il commence à dessiner ses personnages, ses enjeux, tout en construisant les premières dynamiques et offrant plusieurs rebondissements. Tout ce qui est amorcé va se déployer ensuite et tourner à un régime de plus en plus efficace. Le juger seul n’a pas beaucoup de sens, car il a été pensé comme faisant parti d’un tout. 

Est-ce que Blackwater est fantastique ?
Si les romans sont à la croisée de différents chemins – fresque familiale, comédie de mœurs, surnaturel –, ça reste pour nous une authentique saga matriarcale.

Pourquoi faire 6 couvertures différentes ?
D’une part, si l’œuvre dans son ensemble forme bien un seul arc narratif, avec un début, un apogée et une fin, chaque livre possède son propre sujet, son propre centre d’équilibre. Il nous semblait juste de conserver ces deux dimensions : unité et différence. Donc, 6 couvertures différentes unies par un même principe de fabrication.

Est-ce que ça fait peur ?
Un peu, et seulement par moments. Ce n’est pas un livre d’horreur, mais certaines scènes sont clairement horrifiques. Disons que tout est fait pour qu’on s’accroche aux pages – rebondissements, frissons, évolution des personnages, cliffhangers.

À partir de quel âge peut-on lire Blackwater ?
On peut s’y plonger à partir de 14 ans.

Est-ce que Blackwater va être adapté en série Netflix ?
Les droits sont en discussion pour être vendus à une boîte de production, mais rien n’est encore fait.

Est-ce que ça se relit bien ?
Plus que bien, c’est un vrai plaisir de revenir à Perdido. À chaque nouvelle lecture, on découvre quelque chose de nouveau, un sens caché, un détail, l’explication d’un mystère.

Allez-vous publier d’autres livres de Michael McDowell ?
Oui, nous avons prévu de publier au moins 3 autres de ces romans dans les années à venir : Gilded Needles, Katie et The Elementals. Et il est vraisemblable que nous poursuivions l’édition de son œuvre ensuite…

Est-ce que Blackwater a déjà été publié en France ?
Non, il ne s’agit pas d’une réédition, c’est la toute première fois que cette œuvre a été traduite et publiée en français (la publication originale aux États-Unis date de 1983).

Pourquoi les publier tous les 15 jours ?
Pour respecter le désir originel de Michael McDowell de publier Blackwater en épisodes, comme un feuilleton.

En quoi s’agit-il d’«une épique saga familiale» ?
Il s’agit du sous-titre original du livre voulu par Michael McDowell, et nous pensons qu’il est parfaitement adapté, puisque Blackwater est une fresque qui possède en son cœur un personnage extraordinaire dans le sens de merveilleux (ce qui est le propre de tout roman épique). 

Pourquoi les publier directement au format poche ?
À nouveau, il s’agit de suivre l’idée originelle de Michael McDowell qui ne voulait aucun frein entre le livre et son lecteur. Donc, quoi de plus simple à se procurer qu’un poche, quoi de plus simple à transporter et à lire partout. À noter que le format des Blackwater est un tout petit peu moins haut que les poches actuels.

Dans quel ordre doit-on lire Blackwater ?
Il est impératif de suivre l’ordre des numéros, même si les épisodes ont une certaine autonomie il s’agit néanmoins d’une grande fresque.

J’ai lu le premier tome et je ne comprends pas l’engouement ?
Blackwater fonctionne comme une série, le premier tome est en quelque sorte un «pilote». Il pose son ambiance bien particulière, il commence à dessiner ses personnages, ses enjeux, tout en construisant les premières dynamiques et offrant plusieurs rebondissements. Tout ce qui est amorcé va se déployer ensuite et tourner à un régime de plus en plus efficace. Le juger seul n’a pas beaucoup de sens, car il a été pensé comme faisant parti d’un tout. 

Est-ce que Blackwater est fantastique ?
Si les romans sont à la croisée de différents chemins – fresque familiale, comédie de mœurs, surnaturel –, ça reste pour nous une authentique saga matriarcale.

Pourquoi faire 6 couvertures différentes ?
D’une part, si l’œuvre dans son ensemble forme bien un seul arc narratif, avec un début, un apogée et une fin, chaque livre possède son propre sujet, son propre centre d’équilibre. Il nous semblait juste de conserver ces deux dimensions : unité et différence. Donc, 6 couvertures différentes unies par un même principe de fabrication.

Est-ce que ça fait peur ?
Un peu, et seulement par moments. Ce n’est pas un livre d’horreur, mais certaines scènes sont clairement horrifiques. Disons que tout est fait pour qu’on s’accroche aux pages – rebondissements, frissons, évolution des personnages, cliffhangers.

À partir de quel âge peut-on lire Blackwater ?
On peut s’y plonger à partir de 14 ans.

Est-ce que Blackwater va être adapté en série Netflix ?
Les droits sont en discussion pour être vendus à une boîte de production, mais rien n’est encore fait.

Est-ce que ça se relit bien ?
Plus que bien, c’est un vrai plaisir de revenir à Perdido. À chaque nouvelle lecture, on découvre quelque chose de nouveau, un sens caché, un détail, l’explication d’un mystère.

Allez-vous publier d’autres livres de Michael McDowell ?
Oui, nous avons prévu de publier au moins 3 autres de ces romans dans les années à venir : Gilded Needles, Katie et The Elementals. Et il est vraisemblable que nous poursuivions l’édition de son œuvre ensuite.