Ah… Emil Ferris et ses Monstres… Nous en avons déjà un peu parlé, nous avons emporté de haute lutte les droits d’un livre (cette histoire sera abordée en détails, promis), non, de deux (livre I & II) composant une œuvre exceptionnelle. Nous pourrions dire que c’est un roman graphique, une bande dessinée, mais étrangement, maintenant que nous l’avons lu de long en large, que nous sommes plongés dans sa production, à examiner chaque détail, chaque tournure, à avoir aussi une vision d’ensemble, une vue plus nette de son ambition, de la réussite de sa structure narrative, de la façon dont le personnage principal devient réel et attachant, pour nous, c’est simplement un livre et un bon, sacrément même.
Bref, l’auteur s’appelle Emil Ferris (et Art Spiegelman [oui, LE Art Spiegelman !] a dit que « personne ne s’attendait à Emil Ferris, pas même elle ») et le livre : Moi, ce que j’aime, c’est les monstres, paraîtra le 23 août 2018.
Comme il s’agit d’un projet totalement hors normes pour nous (de par sa taille, son ambition, ses implications commerciales, le risque que nous prenons à le faire [hé bien, si nous nous plantons, ça sera compliqué pour la suite – ce qui est, en vérité, un peu le quotidien de beaucoup d’éditeurs et nous ne faisons pas exception]), nous allons essayer de vous tenir au courant de comment ça se passe pour faire exister une œuvre pareille. Généralement, nous ne publions pas de livre dans un délai de moins d’un ou deux de ans après l’acquisition, mais là, c’est une entreprise exceptionnelle et l’envie de partager avec vous ces pages est trop forte.
D’ailleurs, pour voir la couverture, c’est ici : ici ! ici ! ici !
Ci-dessous un vrai-faux autoportrait de l’artiste en train de dessiner l’artiste en train de dessiner l’artiste.
Dans un prochain post nous vous expliquerons comment nous en avons entendu parler, pourquoi nous avons su au premier regard que ce livre était immense et que malgré nos petites épaules de micro-éditeur toujours positionné sur les ailes, nous nous sentions capable de le faire exister en France, et qu’est-ce qui fait – bon Dieu, après tout, il y a tellement de bons éditeurs de bande dessinée dans ce pays – que ce soit nous qui publiions un truc pareil, et pourquoi il existe dix mille façons de se planter.
Ça donne envie, non?
Bisous