Blackwater III, La Maison – L’épique saga de la famille Caskey

1928 à Perdido. Alors que le clan Caskey se déchire dans la guerre intestine et sans merci que se livrent Mary-Love et sa belle-fille, et tandis que d’autres crises – conjugales, économiques, existentielles – aux répercussions défiant l’imagination se profilent, dans les recoins sombres de la maison d’Elinor, la plus grande de la ville, les mauvais souvenirs rôdent et tissent, implacables, leurs toiles mortelles.

Au-delà des manipulations et des rebondissements, de l’amour et de la haine, Michael McDowell (1950-1999), ­co-créateur des mythiques Beetlejuice et L’Étrange Noël de Monsieur Jack, et auteur d’une trentaine de livres, réussit avec Blackwater à bâtir une saga en six romans aussi ­addictive qu’une série Netflix, baignée d’une atmosphère unique et fascinante digne de Stephen King.

Découvrez le troisième épisode de Blackwater, une saga matriarcale teintée de surnaturel avec un soupçon d’horreur.

Pedro Oyarbide est né en 1988. C’est un illustrateur espagnol qui vit aujourd’hui à Valencia. Il a étudié aux Beaux-Arts pendant quatre ans, et a fait sa cinquième année dans une école de graphisme, où il a conjugué ses anciennes techniques de dessin, traditionnelles, à une approche plus graphique. Il a également découvert la sérigraphie et appris à travailler avec des palettes de couleurs limitées:; c’est à ce moment qu’il a commencé à se concentrer sur l’illustration.

Il commence sa carrière chez Ilovedust, un grand studio d’illustration. C’est là aussi que son style se précise et gagne en cohérence : des lignes chancelantes dessinées à la main profondément inspirées par l’art ornemental de l’Antiquité, mais aussi influencées par les bandes dessinées, la collection de pièces automobiles, la pop culture et les dessins animés des années 1980. Parmi ses références, on compte aussi bien Aubrey Beardsley ou Mucha, que des illustrateurs contemporains comme Charles Burns, Vernon Courtland Johnson, Jim Philips, Mike Giant, ou encore des collègues comme Luke Pelletier, Stevie Gee, Timba Smits pour ne citer qu’eux.

Quand le délai le permet, il préfère toujours travailler sur papier avant de passer en numérique. Il compte pour clients importants des marques telles que O’Neill, MTN Dew, Harley Davidson, Triumph Motorcycles, Rockstar ou encore Popular Mechanics.

Le besoin irrationnel (ou mûrement médité) de se venger est une émotion très importante aux yeux de Michael McDowell. Selon lui, la vengeance ne fonctionne que dans les livres. Dans la vie, nombreuses sont les raisons qui nous amènent à passer à autre chose:; l’objet de notre vengeance peut soudain nous sembler dérisoire, ou bien le temps de l’imaginer et de la mettre en pratique, les choses ont changé et on n’en éprouve plus aucune satisfaction.

Dans la fiction en revanche, on peut faire en sorte que le besoin de redresser les torts ne quitte jamais l’esprit d’un personnage et qu’il mette tout en œuvre pour le satisfaire. Dans Blackwater, les années peuvent s’écouler, les mentalités évoluer, les gens changer et prétendre que le ressentiment les a quittés, mais en réalité, il est toujours là, tapi au plus profond d’eux-mêmes, prêt à surgir et à mettre en branle la seule chose capable de l’apaiser:: la vengeance.

Promesses non tenues, vilains gestes et trahisons, inimitiés savamment contenues, les raisons de se venger au sein du clan Caskey sont nombreuses, et les moyens de l’assouvir, toujours créatifs et effroyables.

“La vengeance m’amuse. Je trouve ça plus drôle encore que l’amour, et bien plus satisfaisant.” Michael McDowell