Dans un futur lointain, après que les feux nucléaires ont ravagé le monde –:le Grand Boum:–, ce qui reste des hommes est retombé à l’âge de fer, leur survie sans cesse mise en péril par les chiens mangeurs d’hommes et les autres clans. L’ignorance, la peur et les superstitions ont pris le pouvoir, et la langue n’est désormais plus qu’un patois menaçant et vif dans lequel subsistent par fragments les connaissances du passé. C’est là qu’Enig Marcheur, douze ans, va prendre la décision inédite de mettre par écrit les aventures hors normes qu’il mène à la poursuite de la Vrérité en revenant sur les pas des hommes à l’origine du Sale Temps.
Road-moavie post-apocalyptique, Enig Marcheur est avant tout une œuvre profondément humaine qui s’interroge tout à la fois sur la survie, les croyances, la politique, la manipulation et l’espoir. Raconté avec les mots d’un enfant dans la seule langue qu’il connaît, ce livre propose un voyage intimiste dans des contrées menaçantes d’une rare intensité.
Publié pour la première fois en 1980, qualifié de chef-d’œuvre, de livre culte et de classique, ce livre monty-pynchonesque, ce défi de traduction à la croisée des univers de Vonnegut, Pynchon, Self et McCarthy, rejoint la collection des grands animaux. « Ce n’est pas un livre sur le passé déguisé en roman sur l’avenir. Au contraire, c’est un livre sur l’illusion du progrès, un livre sur ce rêve humain et confus qu’est l’Histoire, un livre sur les différentes facettes de la conscience. C’est un livre grandiose, un livre exigeant, un livre déstabilisant.:» —:Will Self
Traduit du riddleyspeak par Nicolas Richard. Préface de Philippe Annocque. Format 12,5×19 cm. 304:pages.