Lumineuse peinture des relations humaines au cœur des années 1960, Les Frères K nous emporte avec tendresse dans la ronde de la famille Chance. Entre un père aux rêves sportifs brisés par un accident à l’usine et une mère obsédée par la religion, entre fanatisme et sirènes de la liberté, labeur et passion, les enfants Chance grandissent et petit à petit choisissent leur propre manière de s’accommoder d’un monde plein de contradictions.
Tout à la fois drôle, émouvant et merveilleusement écrit, Les Frères K est l’une des plus belles chroniques de nos existences. Retraçant deux décennies de loyauté, de colère, de regrets et d’amour, David James Duncan cristallise de manière éblouissante les drames et les passions qui parcourent la vie d’une famille. Il raconte une histoire aussi frappante d’originalité que poignante d’universalité.
Les Frères K est de ces romans qui nous accueillent à bras ouverts et dans lesquels on aime se réfugier pour retrouver douceur et humanité, grain de folie et bienveillance, une ode à la bonté qui adoucit chaque instant du quotidien, ses hauts comme ses bas, ses éclats éblouissants comme sa chaleur solaire. Il y a du Rick Bass dans ces lignes, du Edward Abbey, du Stegner, du Ken Kesey aussi.
Les Frères K, de David James Duncan. Traduit de l’anglais par Vincent Raynaud. Format 12,5:x:19:cm. 832 pages. Titre original:: The Brother K.