Que faire quand son couple bat de l’aile:? Vers qui se tourner si son mariage prend l’eau:? Consulter le premier thérapeute venu:? Autant divorcer:! Ou bien pousser la porte de l’agence Pillow, qui fait rimer conjugal avec conjugaison, chargeant les meilleurs spécialistes du langage de sauver les unions en plein naufrage… C’est ainsi que Jeremy Cook, le plus misanthrope des linguistes, est dépêché au secours des Wilson. Armé de sa seule science des adverbes kickapoos et de sa riche expérience des désastres amoureux, sera-t-il vraiment capable de ne pas créer plus de malentendus qu’il n’en existe déjà:? Et l’étrange Manuel Pillow qui lui a été confié suffira-t-il à l’aider dans sa mission ô combien délicate:? Mais surtout, parviendra-t-il à débusquer la bête immonde qui ronge chaque couple:?
David Carkeet, auteur du Linguiste était presque parfait, nous livre dans ce nouvel opus un monde étrange tissé d’amour et de non-dits, de gestes attentionnés et de colères rentrées, où les scènes de ménage ressemblent à s’y méprendre à des scènes de crimes. Comédie domestique grinçante, analyse dévastatrice mais souvent touchante d’un mariage moderne à la dérive, Une putain de catastrophe nous entraîne au pays dangereux de «:la schismogenèse complémentaire:» et de «:l’échec thématique:» où, une fois de plus, l’humour le dispute à la tragédie.
Traduit de l’anglais par Marie Chabin. 416 pages