Traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Pierre Clinquart. Format 12,5 x 19 cm. 544 pages.
Watership Down
Richard Adams
12,50€
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« Quel chef-d’œuvre ! Quelle cavalcade de péripéties ! Quelle épopée ! Rien de plus enlevé et moderne que ce conte-fleuve où il est question de dictature et de rébellion, de migration et de survie. » — Le Monde
« Watership Down est tout ce que vous voulez et plus encore, un chef-d’œuvre enfin sorti du terrier de l’oubli. » — Marianne
« À la fois épopée, roman d’initiation et conte de sagesse, il se lit, en ces temps de migrations, comme un texte très contemporain – et c’est un régal. » — La Quinzaine Littéraire
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Description
Une histoire de lapins, mais pas seulement
Ce sont des lapins mais ils sont loin du cliché enfantin. Ce ne sont pas des hommes déguisés en lapins ou des lapins déguisés en hommes. Et c’est là l’une des réussites d’Adams d’avoir mis au monde des créatures à mi chemin entre les deux. Des êtres qui se comportent comme des lapins, qui ont peur, qui sont crépusculaires, qui ont froid, qui creusent (ou pas), qui aiment manger de l’herbe et se reposer après un repas, qui n’hésitent pas à se battre mais ne se battent pas pour rien, qui sont sensibles aux changements de la lumière, du vent, de la température mais des êtres aussi qui parlent et pensent, qui racontent des histoires, rêvent et peuvent s’unir. Des êtres pétris de bestialité et de dignité. Et ça, c’est une réussite qui nous permet de voir le monde au ras du sol, qui nous montre l’immensité de la campagne, des arbres et des rivières.
Des héros, avant tout
Ce sont des héros, avec une vraie densité, une épaisseur qui n’est pas sans rappeler les grands personnages de la littérature. Tel Fyver, inspiré de Cassandre et ses pouvoirs divinatoires, condamnée par Apollon à ce que ces derniers ne soient jamais crus de sa famille. Hazel, dont le leadership repose sur le courage, la volonté d’utiliser les compétences des parties pour le bien du tout et la capacité à inspirer la loyauté, est le parfait mélange d’Ulysse et d’Énée. Ou encore Stachys, le grand méchant, l’antagoniste qui inspire à la fois crainte et respect et qui est, comme le capitaine Achab, animé d’une folie vengeresse. Inspiré du pouvoir de ces récits qui, pour certains, ont survécu depuis des millénaires, Watership Down a en commun avec eux leur profondeur intemporelle.
L'auteur
Ce n’est qu’à une cinquantaine d’années que Richard Adams (né en 1920 à Newbury dans le sud de l’Angleterre) commence à écrire. Mobilisé à 20 ans lors de la Seconde Guerre mondiale, il est envoyé en Europe, en Palestine et en Extrême Orient. Diplômé d’Oxford à son retour, il devient le bras droit du ministre de l’Agriculture. Admirateur de Kipling et de Shakespeare, il lui faudra deux ans pour venir à bout de son premier roman, Watership Down, dont il a eu l’idée en inventant des histoires pour faire frémir ses filles. Persévérant, il essuiera de nombreux refus avant de trouver un éditeur. Le succès est immédiat, le roman est adoré de la critique et des lecteurs, et ce encore aujourd’hui. Son style soigné, ses images poétiques et son talent incontestable pour l’art du suspense font de lui l’un des auteurs britanniques les plus lus dans le monde. Décédé à l’âge de 96 ans, Richard Adams a publié une quinzaine de romans, recueils de nouvelles et d’essais.