Alors que la grève installée à Wakonda étrangle cette petite ville forestière de l’Oregon, un clan de bûcherons, les Stampers, bravent l’autorité du syndicat, la vindicte populaire et la violence d’une nature à la beauté sans limite. Mené par Henry, le patriarche incontrôlable, et son fils, l’indestructible Hank, les Stampers serrent les rang… Mais c’est sans compter sur le retour, après des années d’absence, de Lee, le cadet introverti et toujours plongé dans les livres, dont le seul dessein est d’assouvir une vengeance.
Au-delà des rivalités et des amitiés, de la haine et de l’amour, Ken Elton Kesey (1935-2001), auteur légendaire de Vol au-dessus d’un nid de coucou, réussit à bâtir un roman époustouflant qui nous entraîne aux fondements des relations humaines. C’est Faulkner. C’est Dos Passos. C’est Truman Capote et Tom Wolfe. C’est un chef-d’œuvre.
Et quelquefois j’ai comme une grande idée, de Ken Kesey. Traduit de l’anglais par Antoine Cazé. Format 12,5×19:cm. 896:pages. Introduction de Charles Bowden. Titre original:: Sometimes a Great Notion. Date de publication : 19 octobre 2017.


La Maison dans laquelle








Né en 1935 dans le Colorado, le légendaire Ken Kesey a grandi dans le Nord-Ouest, en Oregon. Il arrive dans la baie de San Francisco en 1956, avec une bourse pour l’université Stanford. L’hôpital pour anciens combattants de Menlo Park recrute des cobayes rémunérés pour des expériences de drogues “psychomimétiques”. Ken Kesey découvre les hallucinogènes : le LSD, le peyotl, la mescaline.
« La multiplicité des points de vue adoptés par Ken Kesey, le passage de la première à la troisième personne opéré dans un même paragraphe orchestrent une somptueuse polyphonie au sein d’un monde resté sauvage.









