Nouvelle traduction de l’anglais (Canada) par Hélène Charrier. Illustration de couverture par Paul Blow. Format 13 x 19,5 cm. 384 pages. Livre cartonné, recouvert de papier nacré, impression en encres Pantone et doré d’un doux argenté. Premier volume de la série de livres consacrée à Anne Shirley. Le volume deux, Anne d’Avonlea, est déjà disponible. Le volume trois, Anne de Redmond, à paraître en août 2021. Et le volume 4 sortira en janvier 2022.
Anne de Green Gables
Lucy Maud Montgomery
16,50€
« Pourquoi se sent-on pousser des tresses virevoltantes à la lecture de ce roman d’un autre âge ? D’où vient cette béatitude tenace qui nous lisse le visage ? Du style allègre, plein de piquant et de drôlerie, de son autrice. » — Télérama
« Magnifiquement écrit et retraduit, le chef-d’œuvre de Lucy Maud Montgomery, fait toujours autant vibrer. Une pépite intemporelle. » — Elle
« Ce qui fait le génie de ce livre, ce n’est pas son réalisme, Anne de Green Gables est le triomphe de l’espoir. » — Margaret Atwood
Pour en savoir plus sur la suite : Anne d’Avonlea et Anne de Redmond.
Description
Un roman au destin incroyable
60 millions d’exemplaires vendus à travers le monde (se plaçant ainsi aux côtés de Vingt mille lieues sous les mers ou Les aventures de Sherlock Holmes), traduit dans plus d’une trentaine de langues, adapté des dizaines de fois, Anne de Green Gables est le destin incroyable d’un roman abandonné dans une boîte à chapeaux. En 1905, Lucy Maud Montgomery achève ce premier roman qui s’inspire d’un article qu’elle lit dans un journal au sujet d’un couple anglais ayant souhaité adopter un garçon, mais ayant reçu une fille. Le manuscrit est rejeté par tous les éditeurs auxquels elle le soumet. En 1907, elle tente à nouveau sa chance et parvient à obtenir un contrat avec une maison d’édition de Boston. Paru en juin 1908, le roman s’écoule à plus de 19 000 exemplaires au cours des 5 premiers mois, et sera réimprimé à 10 reprises au cours de sa première année.
Lucy Maud Montgomery, la femme qui ne renonce pas
« L’écriture a toujours été ma raison d’être. » Lucy Maud Montgomery [1874-1942] fait partie de ces auteurs qui, en un seul livre, ont conquis des millions de lecteurs. Mais ce succès cache un destin plus sombre. Une mère emportée très tôt par la tuberculose et un père qui part fonder une nouvelle famille abandonnant la petite Lucy Maud à passer son enfance avec des grands-parents peu aimants à Cavendish, sur l’Île-du-Prince-Édouard. Autrice canadienne la plus lue au monde grâce à Anne de Green Gables, elle a irrigué son œuvre immense – plus d’une vingtaine de romans, 500 nouvelles et autant de poèmes – d’une énergie créatrice exceptionnelle qui continue d’inspirer des générations d’artistes et d’écrivains. À l’instar de son personnage, Anne Shirley, devenue une icône mythique de la culture canadienne, la vie de Lucy Maud Montgomery aura oscillé entre rêves les plus fous et « désespoir le plus profond ».
Une nouvelle traduction
La traduction de cette série a pour but de revenir au plus près de l’écriture de Lucy Maud Montgomery. Une écriture dense, musicale, parfois lyrique, mais aussi créative et fulgurante. C’est ce qui fait la force de ces romans et leur a permis de traverser les âges. Ainsi, raviver cette essence a été notre priorité pour que ces livres magnifiques rayonnent encore pendant des décennies. Car Lucy Maud Montgomery savait écrire, elle a même écrit des dizaines de romans, des centaines de nouvelles et de poèmes, des articles aussi. Elle aimait les livres, elle aimait les mots et cet amour est très présent dans son écriture. Il fallait rendre ça, cette densité, cette poésie, sa façon unique de décrire la nature, le temps et la lumière mouvante, d’en faire des personnages, comme le vent qui passe des cimes des arbres à la surface du Lac scintillant. Mais son écriture est aussi douce, capable en quelques mots de faire monter l’émotion et surgir le rire ou les larmes.
Un livre objet
On voulait un livre qui soit vraiment beau et capable de s’adresser au plus de monde possible, aux jeunes adultes comme aux lecteurs confirmés, on voulait un objet à la fois évident, simple, qui raconte tout de suite quelque chose, tout en étant un peu “sophistiqué”, c’est-à-dire abouti et plein de petites attentions. C’est pour cela que nous avons opté pour la forme première de ce qu’est un livre, le livre relié cartonné. Car c’est inscrire le livre dans une tradition tout en lui donnant les attributs de la modernité. Et cette reliure est recouverte d’une matière, car c’est un livre solide, qui doit durer, qu’on doit pouvoir prendre, reprendre et tendre à d’autres, mais qui doit aussi avoir une texture, une sensualité sous les doigts comme la nature dont le roman regorge. Le papier intérieur est de grande qualité à la fois doux, légèrement naturel et solide. La modernité, c’est l’illustration, dans l’air du temps et bien plus symbolique qu’elle n’y paraît au premier regard. Nous ne voulions pas donner vraiment corps à l’héroïne pour laisser une place à l’imaginaire des lecteurs, tout en faisant en sorte qu’elle soit présente et incarnée. Nous ne voulions pas non plus céder à l’aspect solaire du livre, car si le roman l’est puissamment, c’est qu’il est également parcouru d’ombre et nous voulions que ces difficultés, ces travers soient présents.