Les Chroniques d’Avonlea

Retrouvez la saveur des premières années de la vie d’Anne Shirley à Green Gables, tout en en apprenant plus sur les étonnants habitants du village d’Avonlea.

Plongez dans ces histoires variées, à la fois drôles, tendres et nostalgiques, avec des personnages hauts en couleur et plus vrais que nature, découvrez le quotidien – et l’extraordinaire – de la vie sur l’Île-du-Prince-Édouard.

Partagez les joies et les peines, redéfinissez les contours de l’amitié et de l’amour, sondez les âmes – mélancoliques, obstinées et résilientes.

Entre Avonlea, Middle Grafton et Spencervale, vous croiserez le chemin de plusieurs femmes. Si leur âge ou encore leur rang social diffèrent, une chose les relie : leur force de caractère.

Entre Theodora Dix, qui sait qu’elle veut épouser Ludovic Speed et mettra tout en œuvre pour que cela arrive, jusqu’à élaborer un stratagème étonnant avec la jeune Anne Shirley ; la vieille Dame Lloyd, dont l’obstination bien connue lui vaut les pires tourments comme les plus belles transformations ; ou encore Mademoiselle MacPherson, à qui il est impossible de faire changer d’avis… à moins qu’elle le décide.

L’amour serpente dans toutes les chroniques… Qu’il s’agisse de celui qui unie deux amants, et qui sait tout surmonter pour que les êtres qui s’aiment soient réunis, peu importe les ancestrales disputes, les petits ou grands défauts, et les fautes de grammaire.

L’amour filial, entre un grand-père et son petit-fils orphelin au don presque inquiétant, entre un père et sa fille qui a quitté le nid pour entreprendre des études en ville. Et puis, l’amour qui prend par surprise, telle la vieille dame qui pensait demeurer seule le reste de sa vie ou encore ce couple qui ne pensait pas accueillir un nouvel enfant dans des conditions plus que surprenantes.

Au fil des pages, vous allez rire, vous offusquer, compatir et vous réjouir, mais surtout, vous allez être surpris. C’est que rien ne semble se passer comme prévu dans le quotidien d’Avonlea.

Entre un instrument de musique chargé du poids des années qui dote de pouvoirs quasi mystiques, un bébé vendu aux enchères, des jambes paralysées qui se remettent miraculeusement à marcher ou encore un mariage célébré en cachette et en un temps record, Lucy Maud Montgomery n’a pas son pareil pour que l’ordinaire recèle de sources d’émerveillement.

Les commérages et les rumeurs vont bon train dans le village, et le poids du regard des autres semble peser sur chacun. Mais les nouvelles montrent aussi comment les personnages réussissent à se libérer de cette entrave et à prendre des décisions par eux-mêmes, envers et contre tous.

C’est le cas du vieux Shaw, qu’on parvient presque à convaincre que sa fille ne voudra plus jamais remettre les pieds chez lui après qu’elle a entrepris des grandes études et pris goût à la vie mondaine ; ou encore de Prissy, qui arrive à se détacher de l’emprise de sa sœur, au prix de stratagèmes plutôt cocasses.