Anne d’Ingleside

Désormais parents d’une charmante petite tribu, Anne et Gilbert ont quitté le cocon de Four Winds et entament un nouveau chapitre de leur vie dans une maison délicieusement patinée : la chaleureuse Ingleside, couvée d’arbres qu’on ne couperait pour rien au monde et où ne tardent pas à germer les bourgeons de l’affection.

Anne d’Ingleside nous offre un roman qui foisonne d’une poésie démultipliée par les nombreuses sensibilités qui l’habitent. Celle d’Anne, toujours aussi disposée à déceler le beau là où personne ne songerait même à le chercher, et celles de ses enfants, qui ont tous à leur façon hérité de l’imagination et du romantisme de leur mère, nous offrant des descriptions féeriques et merveilleuses.

Le livre est toujours parcouru d’humour et de malice, parfaitement rendu dans le caractère innocent de l’enfance qui donne naissance à des situations savoureuses. Ce sixième volume – l’un des derniers que Lucy Maud Montgomery a écrit – est un roman tendre dont les pages peinent à contenir tout l’amour et la dévotion qui abondent entre une mère et ses enfants.

La bougie Anne Shirley est une bougie entièrement réalisée à la main avec des matières premières saines par Jennifer Sauze, la créatrice de Maple Handcraft & Co, à Lyon. La fragrance, associant la douceur de la fleur de lin, la chaleur rustique du bois blond et les notes herbacées de l’armoise, a été spécialement conçue pour Monsieur Toussaint Louverture dans une tentative pour capturer l’essence du personnage d’Anne Shirley, âme de feu et de rosée.

La bougie, d’une valeur de 17,90 euros, est offerte pour l’achat de deux livres de Lucy Maud Montgomery, OU d’un coffret plein Anne ou Emily, OU d’un livre et d’un coffret vide Anne ou Emily, OU du collector Anne de Green Gables, dans la limite des stocks disponibles et d’une par commande. Cliquez ici pour retrouver tous les livres et coffrets faisant partie de cette offre.

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Anne:est le pilier d’une famille qui comprend désormais six enfants. C’est la mère qui rassure, qui panse les blessures de l’âme et qui donne les clés pour voir le monde avec un œil plein de malice et de romantisme.

Elle est au centre de toutes les préoccupations des enfants et guide, sans qu’elle en ait conscience, chacune de leurs décisions. Si elle est souffrante, l’une ira marchander avec Dieu pour la soigner ; un autre mettra tout en œuvre pour parer son cou nu du collier de perles qu’il mérite.

Et cette divinité maternelle, loin de rire de l’innocence de sa progéniture, la regarde grandir en regrettant de ne pouvoir retenir les jours qui s’égrènent si vite.

Anne:ne serait pas Anne si on la privait de sa propension à recouvrir la réalité du doux et magique voile du rêve. Et il semble que cette capacité à voler sur les ailes de l’imagination, que ce soit par les gènes ou par les mots, ait été transmise à ses enfants.

Chacun, à sa manière, a su se créer un refuge mental:; Jem, l’aîné, est sans doute doté de l’imagination la plus fertile, et ne cesse de regarder vers l’avenir, où il se voit tour à tour pirate ou dompteur de lions.

Il y Nan aussi qui, sans pouvoir se l’expliquer, adore se raconter des histoires sur les gens qu’elle rencontre et les lieux qu’elle découvre. Sans oublier Walter, le plus sensible, et sans conteste un poète en devenir.

Les:enfants Blythe sont à plusieurs reprises confrontés à la tromperie et au mensonge. Alors que leurs mondes inventés sont des refuges de douceur, ils pénètrent à leurs dépens dans des récits où la réalité est tordue pour servir de bien moins nobles desseins.

Di se retrouve ainsi captive du charme magnétique d’une mythomane invétérée:; Walter est la pauvre victime d’une plaisanterie qui consiste à lui faire croire que sa mère est mourante:; et on parvient à faire douter Nan de sa propre identité…

Ces expériences leur font comprendre la vraie puissance de l’imaginaire:; une puissance créatrice et bienfaitrice qui peut rendre supportable ou simplement plus belle une existence parsemée d’épreuves ou dénuée de couleurs.

La :vie des enfants, pour remplie d’amour et de tendresse qu’elle soit, n’en est pas moins intranquille, comme le commande la jeunesse et ses premières fois. Les petits Blythe rencontreront une altérité pas toujours bienveillante, seront confrontés à un monde pas toujours accueillant, et sauront que la vie ne va pas sans son pendant inéluctable et funeste.

Sans compter leurs propres bêtises, petites ou grosses –:tantôt perpétrées par une fillette commandée par la vanité, tantôt par un garçonnet qui se met à disparaître:– et qu’ils finissent par confesser à une Anne attentive et compréhensive qui, loin de les blâmer, transforme ces erreurs en leçons de vie.

«:L’écriture a toujours été ma raison d’être. » Lucy Maud Montgomery [1874-1942] fait partie de ces auteurs qui, en un seul livre, ont conquis des millions de lecteurs. Mais ce succès cache un destin plus sombre.

Une mère emportée très tôt par la tuberculose et un père qui part fonder une nouvelle famille abandonnant la petite Lucy Maud à passer son enfance avec des grands-parents peu aimants à Cavendish, sur l’Île-du-Prince-Édouard. Autrice canadienne la plus lue au monde grâce à Anne de Green Gables, elle a irrigué son œuvre immense –:plus d’une vingtaine de romans, 500 nouvelles et autant de poèmes:– d’une énergie créatrice exceptionnelle qui continue d’inspirer des générations d’artistes et d’écrivains.

À l’instar de son personnage, Anne Shirley, devenue une icône mythique de la culture canadienne, la vie de Lucy Maud Montgomery aura oscillé entre rêves les plus fous et «:désespoir le plus profond:».